Découverte du très agréable centre historique, à pied cette fois ;-)) On est heureusement surpris de voir que toutes les grandes enseignes type Mc Do etc se fondent dans le paysage. Les logos sont uniformes, noir sur murs crème. Elles sont là mais ne gâche rien.
Avec René et Joëlle, un super couple en vadrouille. |
On sera souvent gentiment invités à se réchauffer et passer un bon moment dans le CC des Cocabizz. |
Salut avant le combat |
Dîner dans un petit resto, Organika, on ne sait plus ce qu'on a mangé mais c'était délicieux, bio, frais, joli, serveurs adorables. De quoi passer une excellente soirée.
Le temps étant très instable avec beaucoup de pluie et
quelques rayons de soleil, on décide de rester plus longtemps que prévu pour
permettre aux enfants d’avancer sur les cours et prendre le temps d’organiser
notre future expédition vers un des sites incas majeurs.
Nous voulions faire l’impasse sur le Machu Picchu car 1. On
ne comprenait rien à l’itinéraire et aux étapes à suivre pour y aller sans y
laisser notre portefeuille, 2. On avait été en contact avec une famille revenue
enchantée d’un périple de 5 jours à pieds et dos de mulets au Choquequirao, le
futur Machu Picchu selon certains. Dix visiteurs par jours en moyenne dans un
site grandiose par rapport à l’usine que devait être le Machu Picchu,
évidemment ça fait réfléchir. Le problème était vraiment la météo en pleine
saison des pluies. Certes, on n’est pas en sucre et on en a déjà fait voir des
vertes et des pas mures aux enfants mais franchement 5 jours à potentiellement marcher
sous la pluie ne nous enchantaient pas plus que ça…
Au final, les Cocabizz voulant aller voir le Machu, on a
fait nos recherches ensemble dans Cusco et le moins que l’on puisse dire c’est
qu’on y voit beaucoup plus clair en étant sur place. Notre voiture et leur CC n’étant
pas en top forme, on opte pour une formule minibus + marche + 2 nuits d’hostals
franchement pas chère. Ça fera des vacances dans les vacances. Reste plus qu’à
trouver les meilleurs jours côté météo. Keral recoupe les infos de dizaines de
sites de météo tout en reconnaissant leur faible fiabilité en montagne mais
bon, au moins ce sera sans regret. On augmente aussi nos chances de voir la
Merveille du Monde inca sous le soleil en passant 2 nuits là-bas car ça nous autorise
une journée complète sur le site. La bonne fenêtre n’est que dans 4 jours ce
qui nous laisse le temps d’aller faire un petit tour dans la Vallée Sacrée pour
découvrir d’autres sites.
Nous allons d’abord sur Moray où se nichent des
laboratoires de botanique incas.
Comme vous le voyez ce sont des terrains aménagés en
terrasses circulaires et concentriques. Ces terrasses à différentes profondeurs
créaient des microclimats reproduisant les climats des différentes régions de
l’Empire Inca. L’idée était d’y faire pousser différentes plantes et d’observer
où elles poussaient le mieux pour prédire et améliorer leur rendement. Si le
site en lui-même n’est pas spectaculaire, son objectif était très intéressant.
C’est une source d’eau chaude salée qui alimente les
terrasses grâce à un système de petits canaux.
À quelques kilomètres de là, un autre endroit,
découvert dans des blogs de voyageurs nous intriguait : les Salinas
de Maras. L’arrivée par une route en surplomb offre une vision très
impressionnante de ces terrasses de sel.
La nuit tombe lorsque nous atteignons l’entrée si bien que
nous bivouaquons tranquilles sur le parking désert. WC à disposition et un
employé nous indique même un interrupteur pour ne pas être dans le noir le
temps d’un diner rapide. Top.
Le lendemain nous sommes prêts dès l’ouverture et avons le
site pour nous tout seuls.
Après cette jolie balade instructive on a le temps d’aller
sans se presser jusqu’à Ollantaytambo pour visiter la forteresse inca qui
surplombe la ville.
On découvre les prouesses dont ce peuple était capable.
Le travail de taille de pierres qui leur permet de
s’imbriquer parfaitement sans joint.
Des blocs tellement imposants qu’on se demande comment ils
ont réussi à les transporter jusque là-haut.
Cache-cache dans les thermes.
No comment... |
Il est temps de repartir à Cusco car demain matin on part
très tôt vers The Machu Picchu !
Petit-déj sympa à l’agence puis 6 heures de route vers Hidroelectrica.
A partir de là, on continue à pied car aucune route n’arrive à Aguas Caiientes. Il n’y a que le train hors de prix.
A partir de là, on continue à pied car aucune route n’arrive à Aguas Caiientes. Il n’y a que le train hors de prix.
10 km entre les rails et le tumultueux rio Urubamba. Plutôt
agréable et par endroit carrément impressionnant.
On arrive à Aguas Calientes à la tombée de la nuit et nous
rejoignons l’hostal. Un peu limite en termes de propreté notamment à cause de
l’humidité froide qu’on ressent et assez bruyant car les fenêtres donnent pile
sur le garage des trains dont les moteurs tournent pendant des heures à l’arrêt.
Après un diner simple dans une cantine, on file se coucher car le réveil sonne
à 3h30 le lendemain.
Petite marche d’approche de 20 minutes puis on démarre l’ascension,
la vraie, celle qui te fait dire que le Machu Picchu, ça se mérite !
Bon
bah pas pour tout le monde, visiblement car on débarque au sommet tout
transpirant dans une foule compacte qui se presse vers les portes. Ils sont
montés en bus, les tricheurs ! Pas l’ambiance que l’on préfère mais bon…
On prend part à une visite guidée plutôt intéressante
incluse dans le « package » puis on profite du site encore quelques
heures sous le soleil. Bonheur. On a vraiment le temps d’apprécier les lieux et
de comprendre pourquoi il fait partie des 7 merveilles du monde.
Ces pierres remplies d'eau, fonctionnaient comme un miroir et permettaient l'observation des étoiles. |
Le temple du Soleil |
Un pont inca. Faut pas avoir le vertige... |
Le rio Urubamba en contrebas |
On redescend par le même chemin en début d’après-midi
pour un déjeuner tardif bon et pas cher où on aura le plaisir de déguster l’une
des meilleures versions de Lomo saltado, émincé de bœuf sauté avec des oignons,
poivrons et tomates, servi avec du riz et des frites, notre plat préféré du
moment.
Après une petite sieste à l’hôtel, c’est baignade dans
les thermes du village sauf pour Keral qui n’a pas réussi à se lever. En fait,
heureusement qu’elle n’était pas là car pas sûr qu’elle aurait laissé les
enfants tremper dans le bouillon maronnasse à la délicate odeur de vomit qui
lui a été décrit par la suite… Ils avaient le sourire en ressortant, c’est le
principal. Ou pas… On verra demain si des pustules leur poussent sur le corps…
Le lendemain, après un bon petit-déj continental et un petit tour dans le village qui vaut la peine pour ses nombreuses et très belles sculptures, on reprend le chemin d’Hidroelectrica le long de la voie ferrée pour prendre le minibus en début d’après-midi direction Cusco.
On ne l'avais pas vu à l'aller mais... |
c'est le Machu Picchu là-haut!! |
Route vertigineuse du côté de Santa Teresa |
Joli stop sandwichs |
Ambiance colo dans le minibus |
On retrouve crevés mais heureux, notre petit camping.
Gauthier, Céline et leurs 2 garçons, qu’on avait rencontrés brièvement en
repartant de la Péninsule Valdès en Argentine début novembre sont arrivés dans
l’après-midi. Du coup on reste 48 heures de plus pour passer un peu de temps
tous ensemble.
Après 2 semaines dans le coin, il est grand temps de reprendre
la route, direction la côte.
Merci Sylvie pour le partage de photos!
Merci Sylvie pour le partage de photos!
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