26- Atacama, le retour en passant par la ville fantôme de Chacabuco


30 janvier 2017- Nous continuons notre progression vers le nord. Nous voulions voir en vrai la ville-usine fantôme de Chacabuco que nous avions découverte (comme les capteurs de brouillard du dernier article d'ailleurs) dans le C'est pas Sorcier sur le désert d'Atacama. C'est quand même extra de pouvoir faire ce genre de chose et mieux qu'à la télé ! On remercie tout de même Sabine et Jamy pour les explications ;-))

Bivouac sur la Lune
Petit stop pour aller serrer la Mano del Desierto,
créée par le même artiste que la main sur la plage de Punta del este en Uruguay, Mario Irarrázabal

Arrivée à Chacabuco, ancienne carrière de salpêtre qui n'a fonctionné que pendant une vingtaine d'année avant de devenir un camp de détention sous Pinochet. Le salpêtre ou sel de pierre ou nitrate de potassium entrait entre autre dans la composition des explosifs et servait d'engrais. Il a été remplacé par des nitrates synthétiques plus faciles à obtenir d'où la fermeture des usines dans les années 40. 
C'était en fait une véritable ville construite autour de l'usine. Les ouvriers et leurs familles vivaient là avec des libertés disons... limitées et des conditions de travail très difficiles sous ce cagnard omniprésent.  

Le théâtre 

Le "supermarché"

Les ouvriers étaient payés en bons d'achats utilisables dans le magasin de la ville tenu par la société exploitant la carrière...


Les logements




On repart dégoulinant de sueur mais heureux d'avoir appris des choses sur cette page de l'Histoire.
Nous ne sommes qu'à quelques dizaines de km de Calama où nous nous étions arrêtés en octobre dernier. On va faire un petit crochet par là-bas pour récupérer un gilet que Maïder avait oublié!



On retrouve nos petites habitudes et les lamas dans le camping Cabañas del Valle


Après quelques jours de lessives, rangement et préparation des unités du CNED pour pouvoir bosser hors connexion, nous voilà repartis vers la côte Pacifique et la ville d'Iquique. 

Ciao Calama, sa mine de cuivre et ses volcans au loin!
Partis tard, nous arrivons à la nuit tombée de la nuit sur la côte. On n'est pas trop sûr du choix de notre bivouac mais au réveil, nous sommes plutôt contents.


Un simple rocher? 
En fait ça grouille d'oiseaux quand tu sors le zoom!


Ils sont pas très jojo ceux-là...


C'est l'heure du petit-déj, ils quittent tous la falaise en même temps.
Sur la route, on passe devant un étrange complexe.

C'est un golf !!
On y a cru que quand on a vu ce warrior jouer sous un soleil de plomb.
Ça va du coup pour le green, il ne demande pas trop d'entretien...



Arrivés à Iquique, on tourne un peu pour trouver à se stationner et on tombe sur un marché de poissons. Les marchands sont en train de remballer et jettent les invendus ou invendables à la mer.
C'est donc le rendez-vous de tous les animaux de la côte! Même si le site est loin d'être agréable, le spectacle en vaut la peine.








Petit tour en ville qui nous intriguait car on a lu que le centre historique préservait des demeures en bois datant de l'époque du salpêtre. Le sel partait en bateau vers les côtes des Etats-Unis et pour ne pas revenir vides, ils transportaient du bois d'Oregon qui a donc servi au bardage des maisons.
Bien qu'elles ne soit pas vraiment mises en valeur par leur environnement, ça donne effectivement un certain cachet. 



On a en revanche beaucoup aimé le théâtre, qu'on a pu visiter en autonomie. Surprenant de laisser les touristes déambuler comme ça mais très sympa.



On a pu explorer tous les recoins.


On ressort de la ville pour s'installer près des rochers du bord de mer. Encore de belle découverte pour ceux qui ouvrent l'oeil:


Y'en a partout!






Concours de mâle au soleil couchant
On ne se lasse pas du spectacle
Iquique, on t'a bien aimé!





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