25- La Reserva nacional Pingüino de Humboldt et l'envoûtant Parque Pan de Azucar

26 janvier, on quitte la paisible petite ville de Vicuña direction la Réservation Reserva nacional Pingüino de Humboldt en face de Los Choros. La Panaméricaine n'est plus cette grande ligne droite et serpente maintenant dans les montagnes arides avec des passages de col impressionnants pour une autoroute. L'un d'eux aura raison de la réparation de fortune du manchon du turbo (qui date tout de même d'Ushuaia fin novembre). Nous sommes obligés de nous arrêter quasiment tous les km pour le remboîter.

Le fameux col

Du coup, on ne peux pas avancer comme on voulait et de là, les petites galères vont s'enchainer : on s'échoue d'abord dans une station service qui s'avère glauque et ultra-bruyante. Mais bon, pour une nuit, ce n'est pas bien grave. À la nuit tombée, Ben décide de changer le manchon à la frontale pour repartir tôt le lendemain, très bien,... sauf qu'il fait tomber les 2 colliers de serrage en metal dans le moteur... Avec la plaque de protection, impossible de les récupérer et on ne veut pas rouler ne serait-ce que quelques km pour aller dans un garage de peur de flinguer la courroie de l'alternateur comme ça nous est arrivé avant le grand départ... Bref, on va se coucher là-dessus, demain il fera jour. 
Le soleil se lève mais on continue le petit bad-trip puisque Ben se fait une belle entaille à la tête en se relevant sur un coin du hayon et il est franchement sonné... Enervé donc têtu, il continue malgré tout d'essayer de régler le problème et démonte lui-même la plaque de protection. Keral aide comme elle peut mais n'est pas très rassurée de le voir sous la voiture, dans son état avec une plaque d'une quinzaine de kilos prête à lui tomber dessus! Au final, petit système D avec nos fidèles bassines et ça passe sans blessures supplémentaires... Quel soulagement lorsque Ben récupère les 2 colliers! La nouvelle durite est en place et bien fixée. Un bon café et on repart heureux de quitter cette endroit sinistre.
Fin de la série Loosers ! À nous les bivouacs de rêve et des retrouvailles surprises à Los Choros puis au PN Pan de Azucar.


Bivouac à Los Choros





Un zoro vient nous rendre visite
On s'observe mutuellement
Au matin, les filles décident de rejoindre le port en courant. Nous allons prendre un petit bateau pour aller visiter la réserve.



Mer d'huile pour les premiers bateaux qui quittent le port, 
c'est parfait car plus propice à l'observation des... baleines!


Difficile pour nous novices de faire la différence mais d'après le capitaine, nous avons croisé dans ces eaux, des baleines à bosse, des baleines de Aleta ainsi que des baleines bleues ! Magique !



Arrivés sur l'île, place aux oiseaux...



... et aux os de baleine
Bon pour l'instant ce sont des mouettes ...
Mais nous n'avons quand-même jamais vu de mouette d'aussi près!

Avec ses petits
On reprend le bateau pour un petit tour de l'île.

Ce rocher au profil d'une vieille dame a donné son nom à l'île : la Isla Damas

Des centaines d'oiseaux s'accrochent aux falaises
Parmi eux, les stars de l'île sont les manchots de Humboldt


Piqueros



Et bronzant sur le rocher d'en face, des lions de mer



On continue le petit tour et c'est là que nous apercevons quelques ailerons !



Furtif mais ils étaient là!



Pendant la balade nous avons la chance de croiser nos amis chiliens rencontrés à Vicuña. Nous nous retrouvons donc au port.





Chasse aux puces de mer


Après cette super journée, il est temps de reprendre la route tranquillement.






Intrigués par ces formations rocheuses particulières juste en bordure de Panaméricaine, nous nous arrêtons découvrir le Zoologico de Piedras. Ces formations datent du Paléozoïque (ça fait du 250-500 millions d'années tout de même!) et sont liées à la proximité de l'océan. L'humidité que la brise déplace est à l'origine des formes et des trous dans les roches. 
Elles peuvent faire penser pour certaines à des animaux, d'où le nom du site. 




Bon, pour nous les animaux ne sont pas une évidence, mais le site est beau et singulier.


Nous nous approchons du parc national Pan de Azucar. 


Et on trouve un magnifique bivouac juste avant l'entrée. On est comme seuls au monde sur cette plage. Cet endroit restera très certainement dans notre top du voyage.


Pauvre Louise, dur dur de travailler dans ces conditions...
Quand les autres ont terminé...









Il fait gris au petit matin mais c'est toujours aussi beau!

Une fois rentrés dans le parc, nous nous dirigeons vers le point de départ d'une balade qui devrait nous amener à des filets capteurs de brouillard. C'est un système qui permet de capter l'humidité dans certaines régions arides proches de la mer. On a évidemment envie de voir à quoi ça ressemble!




Seulement au fur et à mesure de notre progression, le brouillard s'épaissit beaucoup et on ne voit bientôt plus rien alors qu'il nous reste encore 2 heures de marche.


Est-ce bien raisonnable? On continue encore un peu dans cette ambiance envoûtante quand nous sommes rejoints par un guardaparque qui nous dit que de toute façon les filets sont en réparation... Bon bah, demi-tour alors... 
On a malgré tout beaucoup aimé ce parc et ses alentours. 

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