7- Chutes d'Iguazu et premiers pas au Brésil

Vendredi 26 août ; Après une bonne nuit de sommeil, dans un endroit finalement assez calme, nous partons pour les fameuses chutes d’Iguazu. Il fait très beau, chaud (près de 26°C à 10h00 du matin), l’idéal.
Dès l’entrée du parc nous rencontrons nos premiers coatis, cet animal qui ressemble à un gros raton laveur, avec un museau allongé, et qui s’avère être un spécialiste de la fouille des sacs de touristes à la recherche de nourriture. Maïder les surnomme d’ailleurs « les petits voleurs ».

Se méfier des coatis...
Nous prenons le petit train devenu obligatoire pour la vue la plus impressionnante des chutes, la Garganta del Diablo, 1 petit km de marche sur des passerelles à traverser la rivière, et nous nous retrouvons juste à côté des chutes.

On approche...
Le grand saut!

C’est très très impressionnant, la quantité d’eau qui se déverse est phénoménale, il y a une impression de puissance qui se dégage de cet endroit qui est fabuleux. On prend tout notre temps.
Nous découvrons ensuite le circuit du bas des chutes qui offre une vue plus panoramique. Le mot qui convient à ce spectacle est MAJESTUEUX ; nous croisons en plus des tortues d’eau, de magnifiques oiseaux, toujours nos « petits voleurs », quelques singes, … C’est très beau.


Urracas communs


Enoooorme!
Urubu commun
Toucan Toco
Toucan Araçari-Castanho
Les papillons viennent prélever le sodium de la boue
Des singes Sajou
Vue du circuit inférieur

Panorama de narines Blot
So romantic...
Dernière ballade sur le haut des chutes pour nous en mettre encore plein la vue, et nous rentrons au camping. Superbe journée, vraiment. Pas étonnant que le site figure parmi les 7 merveilles naturelles du monde! Quelle chance d'avoir pu les admirer! Les enfants n’ont même pas réalisé que nous avons marché une petite dizaine de km. Le spectacle en vidéo:




Demain, samedi, journée repos-lessive-recherche d’une bonne connexion internet à Puerto Iguazu.
Il fait près de 30°C, les filles profitent de la piscine et de leurs nouvelles amies, Ben fait beaucoup de marche à pied jusqu’au centre-ville (bah oui, la laverie est à plus de 3 km, mais on a décidé de ne pas bouger le camion aujourd’hui, et comme il s’agit d’une lavanderia, c’est 2 allers-retours dans la journée. Il faut aussi trouver des bouteilles de gaz, notre stock a tendance à s’évaporer rapidement, et le gaz ici, et ben ce n’est pas facile à trouver… Pour la petite histoire, Ben en a trouvé après avoir fait 18 magasins (sic), rencontré plein de personnes qui sont toujours prêtes à t’aider, mais qui t’envoient toujours plus loin… Au final, il a dû se faire une bonne quinzaine de km. Mais au moins tout est propre, sec, on a le gaz et les papiers demandés par l’inspection pour l’inscription au CNED ! Bon, internet, on oublie pour aujourd’hui, c’est une cata cette connexion ; quelle perte de temps (on en a, certes, mais quand même !!).


C’est dans un hôtel de luxe où Keral entre comme si de rien n’était que nous arrivons enfin à avoir une connexion correcte et à envoyer les documents à l’académie.
Ceci étant fait, direction Brésil à 3 km ! Louise est impatiente, c’est son rêve depuis longtemps d’aller au Brésil.
Sortie de l’Argentine sans problème, entrée au Brésil sans aucun contrôle ! Nous nous étions préparés à une vérification approfondie du véhicule, Keral avait obligé tout le monde à manger les tomates et le fromage au petit-déj, et puis rien ! On aurait bien aimé en rester là et tracer mais nous risquons d’avoir des problèmes à la sortie si nous n’avons pas tous les tampons et papiers en règle. Ben part donc en quête d’un douanier. Pour nous, un petit papier à remplir, pas de soucis. Par contre, pour le van, c’est un peu plus compliqué. La personne qui s’occupe de ça est également celle qui gère seule le transit des camions, et ils sont nombreux en ce dimanche matin. Pour ne rien arranger, son ordinateur est en panne, et il ne connaît pas bien le nouveau logiciel qui permet d’enregistrer le véhicule… Au final, nous attendrons plus de deux heures pour obtenir le fameux sésame, mais ça y est, nous sommes au Brésil, à Foz de Iguazu, Louise est ravie…
Première mission avant d’aller voir les oiseaux du Parque de Aves, trouver du cash… Et bien ce n’est pas simple au Brésil, les ATM ne reconnaissent pas les cartes Visa. Après une vingtaine d’essais dans 2 banques différentes, on nous indique finalement un hôtel équipé d’un ATM qui reconnaît les Mastercard et Visa. Ça y est, nous pouvons commencer à faire des choses au Brésil…
Direction le parc ; très belle surprise ; même s’il s’agit d’un zoo, les oiseaux, les quelques reptiles et les papillons semblent bien traités et à leur aise. C’est vraiment très agréable de déambuler dans ce petit parc, de se retrouver au milieu des volières, avec les perroquets, les toucans,… Très sympa. (On ne met pas trop de photos du parc car on a eu la chance de voir la plupart de ces beaux animaux dans la nature par la suite... )

Aras bleus
Ibis rouge


Spatule rosée
Sériemia qui prend un cours d'ornithologie


Drôle d'oiseau croisé à la sortie du Parque das Aves

Et ce dimanche soir, camping / auberge de jeunesse bien sympa (Paudimar pour ceux que ça intéresse). Nous prenons notre premier orage… A priori, il y en a pour 3 jours… Nous avons bien profité du beau temps, on reprend la route demain matin direction le Pantanal !!!

3 commentaires:

  1. Bonjour la famille
    Ça fait plaisir de suivre votre aventure
    Profitez bien et donnez nous des nouvelles régulièrement avec un max de photos
    J ai particulièrement aimé la photo de l eau courante
    Ça c est la vraie vie
    Bisous
    Eric

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  2. c'est toujours aussi génial de vivre à travers vos mots et vos photos votre superbe voyage et pouvoir découvrir des lieux que je n'imaginais même pas existé!!!
    gros bisous
    sonia

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  3. Enfin, je vous ai retrouvé. Merci de nous faire partager votre expédition. Au delà de mon clavier, j'entends le bruit assourdissant des chutes du garganta del diablo, je respire les embruns, je partage votre émerveillement, je suis, si vous me le permettez, votre passager clandestin. Baisers des autochtones de caluire.

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